Entre la voiture thermique et la voiture électrique, il existe désormais la voiture hybride. Comme son nom l’indique, celle-ci combine deux types de motorisations. Il s’agit d’un moteur thermique traditionnel et un moteur électrique. En fonction des modèles, ces deux moteurs peuvent fonctionner de façon alternée ou simultanément. Et comme tous les moteurs de véhicules, le moteur hybride nécessite un entretien pour être optimal.
Reprogrammation du moteur
Avant toute chose, la meilleure façon d’entretenir un moteur hybride, c’est de le reprogrammer. D’ailleurs, le site https://www.rsconsult.be/ offre ses services en matière reprogrammation de moteurs hybrides. Il faut comprendre que la motorisation d’une voiture hybride est régie par un calculateur appelé communément l’Engine Control Unit ou ECU. En général, c’est un petit boîtier contenant tout le paramétrage du moteur.
Qu’il s’agisse du débit du turbo, de la gestion des injecteurs ou de l’avance à l’allumage, tous s’effectuent par le biais de ce calculateur. Les données intégrées dans ce boîtier influencent le rendement du moteur. Il n’est pas rare de voir un constructeur offrir le même bloc moteur à la commercialisation, mais avec des puissances très différentes. Cela permet de libérer le potentiel du moteur.
Par ailleurs, la reprogrammation moteur est une modification invisible à l’œil nu. Effectivement, c’est un processus qui augmente significativement le couple ainsi que la puissance de la voiture. De ce fait, il n’est pas nécessaire de changer le moteur pour avoir une voiture plus joueuse. C’est aussi un bon moyen pour optimiser sa consommation de carburant lors des phases d’accélérations.
Entretien d’un moteur hybride essence
Une autre façon de bien entretenir un moteur hybride consiste à bien respecter sa fréquence de vidange. C’est surtout la nature du moteur qui va déterminer cette fréquence. Pour un moteur hybride essence, il faut effectuer une vidange en moyenne chaque année ou tous les 15 000 km, avec changement de l’huile moteur ainsi que du filtre à l’huile. De plus, certains constructeurs prolongent même cette fréquence pour une simple raison.
Il se trouve que quand une voiture hybride parcourt 15 000 km, le moteur thermique n’est pas du tout sollicité, surtout en cas de conduite à faible vitesse. Le moteur électrique peut fournir le gros du travail. C’est pourquoi il est essentiel de suivre les recommandations du carnet d’entretien pour bien déterminer la fréquence de vidange du moteur hybride.
Entretien d’un moteur hybride diesel
L’entretien d’un hybride diesel se fait en moyenne tous les ans ou tous les 10 à 20 000 km. Et comme pour le moteur hybride essence, il faut faire une vidange et changer l’huile ainsi que le filtre à l’huile. De même, le moteur thermique est également moins sollicité durant le parcours permettant ainsi d’espacer les visites d’entretien. D’ailleurs, l’entretien par rapport au simple moteur thermique est simplifié, puisqu’il n’y a ni embrayage ni alternateur.
Pour ce qui est du moteur électrique, il ne nécessite quasiment aucun entretien, de même que le système d’embrayage ou la boîte de vitesses. De plus, les batteries électriques dernier cri offrent une durée de vie d’au moins 10 ans, et ce sans entretien particulier. D’un autre côté, une partie de l’énergie cinétique du freinage est récupérée. Il y a donc moins d’usures sur les plaquettes de freins. C’est un gain pour l’entretien.
Prolonger la durée de vie grâce à la gestion énergétique et aux diagnostics
Pour aller plus loin dans l’entretien d’un véhicule hybride, il est utile de se concentrer sur la gestion thermique, le BMS et les cycles de charge. La longévité du pack traction dépend fortement de la température de fonctionnement : un refroidissement adapté (caloduc ou refroidissement liquide) et un équilibrage régulier des cellules limitent la dégradation prématurée. Adopter des habitudes simples — éviter les charges fréquentes à 100 % et les décharges profondes, privilégier des recharges lentes lorsque possible, maintenir un état de charge (SoC) moyen entre 20 et 80 % — réduit le vieillissement chimique et améliore l’état de santé (SoH) des modules. Les algorithmes d’équilibrage cellulaire et les capteurs de courant doivent rester opérationnels ; un contrôle périodique du système de gestion de la batterie permet de détecter des anomalies avant qu’elles n’impacter la mobilité.
Par ailleurs, la maintenance moderne d’une hybride passe par la surveillance électronique et la maintenance prédictive : la télématique embarquée, les mises à jour logicielles OTA et les outils de diagnostic permettent d’anticiper des pannes liées au circuit de refroidissement, aux relais haute tension ou aux connexions de masse qui favorisent la corrosion. Inspecter les câbles haute tension, vérifier l’intégrité des boîtiers de jonction et maintenir une bonne étanchéité des circuits prolonge la fiabilité. Une attention régulière sur l’électronique (capteurs, calculateurs secondaires) et sur les composants de sécurité électrique complète l’entretien mécanique traditionnel. Pour approfondir ces bonnes pratiques et des conseils concrets sur la gestion énergétique des hybrides, consulter cet article complémentaire : à lire sur Redracing Green.