Les véhicules thermiques et électriques ont des points communs. En effet, les deux ont une transmission, des amortisseurs, des pneumatiques, des freins, des systèmes de climatisation et de filtrage… Cependant, il y a un grand fossé qui sépare les deux véhicules au niveau du fonctionnement, de la consommation, et de l’entretien. Plus de détails pour savoir lesquelles choisir.
Véhicules thermiques et électriques : leur fonctionnement
Tout d’abord, les véhicules thermiques disposent d’un moteur à combustion interne. Ce dernier fonctionne le plus souvent au gazole ou à l’essence. Ils ont aussi une batterie en plomb assurant le démarrage ainsi que l’alimentation des équipements électriques. Il est à noter que les moteurs tournants au gaz sont aussi des moteurs thermiques. Ces derniers sont tout aussi silencieux que les véhicules électriques.
De plus, ils proposent à ce jour une autonomie moyenne de 450 km, pouvant atteindre jusqu’à 1000 km. Visitez le site https://gocar.be/fr si vous souhaitez vendre ou acheter une voiture neuve ou d’occasion. Par contre, un véhicule électrique fonctionne grâce à un ou plusieurs moteurs électriques. Ceux-ci sont alimentés par une batterie d’accumulateurs électrochimiques.
D’ailleurs, l’apparition des batteries en lithium-ion a permis d’optimiser les performances et l’efficacité des véhicules électriques. La plupart des véhicules électriques dépassent actuellement les 200 km d’autonomie à l’usage. Toutefois, elle peut aller jusqu’à 400 km. Le véhicule électrique ne dispose ni de boîte de vitesses ni d’embrayage, mais juste une pédale d’accélérateur. Donc, on ne cale jamais, la voiture se déplace silencieusement et la conduite est moins fatigante.
Le prix et les coûts de consommation
En termes de prix, les aides publiques rendent plus abordable un véhicule électrique. Sans parler des modèles haut de gamme, le prix d’un véhicule électrique va de 20 à 40 000 € environ. Et si on inclut la batterie, il faut compter 10 000 € supplémentaires. En cas d’une location, il faut compter entre 40 à 150 € par mois selon les modèles et les contrats. Il existe cependant des aides pour l’achat d’un véhicule électrique.
De plus, la majorité des régions acceptent une exonération totale de la taxe sur la carte grise. Au final, le prix d’achat peut ainsi baisser de plus de 10 000 €. En revanche, les aides à l’achat d’un véhicule thermique sont limitées. D’autant plus que les véhicules essence antérieurs et les véhicules diesel ne bénéficient d’aucune aide. En ce qui concerne les coûts de consommation, l’électricité est plus abordable que les carburants d’origine fossile.
Pour un véhicule thermique, il faut prévoir en moyenne un coût de 10 €/100 km pour un véhicule essence. Et 5 €/100 km pour un diesel tout en prenant en compte l’augmentation continuelle des coûts des carburants fossiles. Cependant, la consommation d’un véhicule électrique est de 1,50 € à 2 €/100 km. Par ailleurs, en fonction des modèles, une recharge complète coûte entre 2, 50 € à 4, 10 € environ.
Le choix en matière d’entretien
Enfin, à part le poste carburant, l’entretien joue un rôle important dans les économies. D’ailleurs, un moteur thermique s’use assez vite et son entretien est assez lourd. Et ce, en sachant qu’il est doté de plusieurs pièces. En revanche, un véhicule électrique est composé de moins de pièces qu’un véhicule thermique et moins d’éléments mécaniques en mouvement. À cet effet, il y a moins d’usure et de casse.
Infrastructure et impact environnemental : éléments à considérer
Au-delà du moteur et du coût à l’usage, l’écosystème autour du véhicule joue un rôle croissant dans le choix entre thermique et électrique. La disponibilité des réseaux de charge influence la praticité au quotidien : la distinction entre recharge à domicile, borne de recharge publique et stations rapides est cruciale. La borne de recharge, puissance de charge et temps de charge déterminent la flexibilité d’utilisation, tandis que les solutions bidirectionnelles ouvrent la voie à l’injection vers le réseau et à la stabilisation du réseau électrique local. Les systèmes de gestion énergétique embarqués, la tarification dynamique et la compatibilité avec les systèmes de charge standardisés facilitent l’intégration du véhicule au réseau et optimisent les périodes de charge pour réduire la facture et la congestion.
Enfin, l’impact environnemental ne se limite pas à la consommation en carburant : la durabilité passe par l’ensemble du cycle de vie, incluant l’extraction des matériaux, la fabrication, la seconde vie des accumulateurs et le recyclage en fin de vie. La maintenance évolue aussi vers des approches prédictives grâce au diagnostic embarqué et à la télématique, permettant d’anticiper les interventions et de prolonger la durée de vie des composants. Ces aspects influent sur l’empreinte carbone et la valeur résiduelle du véhicule, et méritent d’être évalués lors de l’achat. Pour approfondir les questions d’infrastructure, de durabilité et de politiques de soutien, consultez cet article complémentaire à lire sur Rouletitine.